La pleine conscience, est aujourd’hui admise comme un mode d’être rééquilibrant notre rapport à la pensée, remettant le corps à sa juste place et permettant une régulation émotionnelle. Il y a 100 ans un médecin suisse avait déjà intégré cette intuition dans la prise en charge de la souffrance de ses patients. S’appuyant sur une anthropologie unifiante, il met au point une méthode, une thérapie, pour retrouver un alignement intérieur et corporel.
« Une seule idée fixe peut créer un état de déséquilibre. » Dr Roger Vittoz
Une découverte inédite à l’aube du 20e le siècle.
La psychothérapie peut être définie comme « Thérapeutique des troubles psychiques ou somatiques (et psychosomatiques) par des procédés psychiques (psychanalyse et pratiques dérivées). » (Dictionnaire Le petit Robert)
La méthode Vittoz a été élaborée par le Dr Roger Vittoz au moment où la psychanalyse se développe en Europe. Il s’intéresse très tôt aux interactions entre le système nerveux et les différentes pathologies dont souffrent ses patients.
Le médecin suisse met en place une série d’exercices visant à retrouver le contrôle sur le fonctionnement cérébral et nerveux. Après avoir expérimenté l’hypnose, il ouvre ainsi une voie vers l’exploration du conscient dès 1910 ! Les résultats tant au niveau psychique que physiologique ne se font pas attendre, des trains se remplissent de Paris pour venir le rencontrer.
A ce titre Roger Vittoz est considéré comme un des premiers psychosomaticiens.
Un entraînement psycho-corporel qui rend libre
La répétition de ces expériences vécues aux côtés du thérapeute et lors de la vie courante mettent à profit, nous le savons aujourd’hui, les ressources du système nerveux, qui peuvent venir à l’appui, nous le verrons, d’un travail sur des événements traumatiques.
Retrouver l’assouplissement du fonctionnement cérébral, en choisissant d’être en réceptivité ou en concentration sans aucune tension, et en l’expérimentant en séance avec le thérapeute, c’est cela qui redonne au client la sensation bien réelle de redevenir acteur de sa vie et moteur de sa guérison. La pratique tranquille mais régulière dans le quotidien fait le reste …
Le travail des profondeurs, quand la mémoire s’éveille, le corps se fait médiateur
Avec son temps, le Dr Vittoz évoquait « les clichés » qui peuvent alors venir refaire surface. Aujourd’hui nous parlerions de « souvenirs traumatiques », ayant laissé une trace et souvent refoulés.
En effet, une fois la mise en place de l’assouplissement accessible et à la faveur des exercices et de l’alliance thérapeutique qui s’est construite, des échanges, les aspects plus profonds, parfois encore cachés à la personne elle-même et qui ont motivé la demande initiale du client vont pouvoir être mis « au travail ». Des liens vont souvent pouvoir se faire, des prises de conscience vont pouvoir opérer des changements de point de vue sur différents éléments de la vie de la personne, sur ça façon d’être au monde.
C’est en mettant à profit la conscience corporelle développée dans les débuts de la thérapie et en puisant parmi les souvenirs engrammés par son cerveau et dont son corps a gardé la trace, les ressources, les sentis affinés … que des réactivations émotionnelles pourront trouver une issue libératrice, que des décisions pourront être prises librement.
Une thérapie qui reconnecte aux ressources personnelles en vue d’un changement décidé.
La capacité de présence à soi et la lecture des signes émotionnels délivrés par le corps permettent ce travail, car elle offre une ressource fondamentale dont seule la personne dispose.
Le thérapeute offre, tout le temps où cela est nécessaire, le cadre et un espace relationnel sécurisant, mais encore une fois, c’est bien la personne elle-même qui se libère pour s’offrir un nouveau mode d’être à soi et au monde , et de continuer sa vie en autonomie !
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